Travailler à son compte, c’est devenir un gestionnaire.
Les chiffres prennent plus d’importance que jamais et une pression naît de cela.
Finalement, on finit par se comparer aux autres.
« Pourquoi ont-ils réussi si vite ? Qu’on t-ils de plus que moi ? Dois-je changer mon système de travail ? »
Eh bien… non, pas forcément.
La meilleure des méthodes pour travailler au mieux, elle est simple. Je l’appelle ainsi : l’ouverture.
Tu dois être ouvert à l’apparition de nouveaux outils ou de nouvelles méthodes de travail qui pourrait radicalement changer ta productivité. Mais… tu dois aussi être ouvert au fait que, si ces nouvelles méthodes ou si les techniques les plus virales ne te plaisent pas… c’est tout aussi ok ! Et aujourd’hui, c’est de ça qu’on parle : aller à contre-courant pour adopter ta propre productivité.
Salut à toi, créateur(trice) inspiré(e) ! Bienvenue sur Le Bateau Vagabond !
Dans cette newsletter, je te partage des astuces, des réflexions et des outils pour t’aider à booster ta productivité et avancer vers tes objectifs. Que tu sois auteur, entrepreneur, ou simplement passionné(e) par l’organisation et l’efficacité, j’espère que tu trouveras ici de quoi nourrir ton élan créatif et structurer ton travail au quotidien.
Au sommaire d’aujourd’hui :
En fait, c'est quoi une méthode de travail ?
Identifie tes besoins, plonge à contre-courant
La meilleure méthode pour toi
Plonger dans le monde de la prise de note
Conclusion
Caisse à outils
En fait, c’est quoi une méthode de travail ?
Commençons par les bases.
Avant de t'expliquer pourquoi il peut être nécessaire d'aller à contre-courant, on va commencer par définir ce qu'est une méthode de travail. Ainsi, une fois le sujet bien cerné, il sera plus simple pour toi de définir la tienne, sans te comparer au travail des autres.
Une méthode de travail, c'est un ensemble d'éléments. Une méthode de travail, ce n'est pas dire "J'utilise Notion" ou "Je travaille sur papier". C'est bien plus que cela. C'est un tout. Ta méthode de travail, c'est la rencontre de tous les processus que tu vas utiliser. Applications, techniques, routines…
En gros, voici à quoi pourrait ressembler une méthode de travail en prenant l'exemple d'un auteur :
Tu utilises Notion pour tout gérer : documents, brainstorming, fiches de personnages, etc…
Chaque matin, avant de commencer à écrire, tu relis tes chapitres de la veille, pour te remettre dans le bain.
Tu te mets un minuteur de deux heures. Pendant ces deux heures, tu écris sans te soucier de quoi que ce soit.
Une fois les deux heures finies, tu prends une pause.
Et ensuite, tu reviens pour faire quatre sessions de pomodoro (en optant pour 30 minutes de travail, 5 minutes de pauses). Pendant ces sessions, tu te relis et corrige les incohérences.
Et ça, c'est une méthode de travail complète. Ce qui importe et ce qui te définit, ce n'est pas le fait que tu utilises Notion ou que tu adoptes la méthode pomodoro. Ce qui définit ta méthode de travail, c'est tout le processus.
Mais si on faisait un petit aparté, maintenant que les choses sont claires, pour que je t'explique le but de cette newsletter ? Beaucoup de personnes, y compris moi par moment, ont tendance à se jeter sur les nouvelles méthodes de travail, à toujours vouloir courir vers la méthode la plus productive, celle qui fera avancer le plus vite. Alors, je vais te donner un petit secret : ce n'est pas sain du tout. L'objectif de cette newsletter ? Te montrer qu'il est possible et qu'il est totalement ok d'aller à contre-courant.
Identifie tes besoins, plonge à contre-courant
On va commencer par quelques rappels :
Notion cartonne de plus en plus mais tu n'accroches pas du tout avec l'app ? C'est ok !
Tu n'as pas envie de faire appel à l'intelligence artificielle dans ton travail, alors que beaucoup le font ? C'est ok !
Tu es en galère pour trouver la méthode de travail qui te convient ? C'est ok aussi ! (et c'est pour ça que je suis là aujourd'hui)
Aller à contre-courant, c'est parfois nécessaire. Apprendre à lâcher prise pour avancer mieux. Et je vais te donner un exemple simple mais pourtant tout bête que j'ai vécu jusqu'à encore très récemment.
Depuis que je cherche à créer et à écrire, j'enregistre le temps de mes sessions de travail. Je trouvais que c'était une bonne technique pour évaluer mes progrès. Mais tu sais quoi ? Ça m'a rendu malade. Dès que je ne travaillais pas au moins 30h dans la semaine, je m'en voulais. Et ça, c'est ultra malsain.
Alors j'ai coupé, et j'ai adopté une application beaucoup plus saine qui permet de planter de petits arbres fictifs.
Désormais, mon temps de travail, je m'en moque un peu.
Mais au moins, cette appli m'aide à ne pas prendre mon portable en main et donc à rester concentré.
Ce qui va être important, et nécessaire, pour que tu puisses avancer, c’est de déterminer ce qui est le mieux pour toi.
Et là, je parle vraiment de ce qui est le mieux pour TOI, pas de ce qui est le mieux pour ton activité.
Tout cela, je vais te le montrer avec deux cas concrets :
Cas n°1 : Tu écris un livre.
Tu n’arrives pas à rester plusieurs heures devant un écran pour écrire. Cependant, on ne va pas se cacher que, écrire sur un ordinateur, c’est ce qui te fera avancer le plus vite. Le plus vite, c’est ce qu’il y a de mieux pour ton activité, mais pas forcément pour toi. Ce que tu aimes, c’est faire ton premier jet à la machine à écrire ? Alors fais-toi plaisir, et fais-le. Mine de rien, tu seras plus productif et heureux en le faisant de cette manière. La potentielle perte de temps, tu ne t’en rendras finalement pas compte.
Cas n°2 : Tu dois faire de la communication sur tes réseaux sociaux.
Tu aimes, chaque matin, réalisé un post pour te lancer dans le travail ? Pourtant, si tu adoptais une technique de batch-working pour réaliser tes posts de la semaine, voire du mois, d’un coup, tu serais sûrement plus efficace… Mais non. Si ce qui te fait vibrer, c’est de faire ton poste tous les matins, alors continue de le faire et va à contre-courant de tous ceux qui te diront de planifier ta communication en avance.
Pour cibler tes besoins et t’aider à définir ta méthode de travail, je vais te poser quelques petites questions. N’hésite pas à prendre une pause de quelques minutes dans ta lecture pour y répondre dès maintenant si tu te sens inspiré.
Sur quel support aimes-tu travailler ?
As-tu besoin de ce que l’on appelle un « second cerveau » ? (ressources sur le second cerveau en fin de newsletter, dans la caisse à outils)
Combien de temps es-tu capable de te concentrer sans céder aux distractions ?
À quel moment de la journée es-tu capable de te concentrer le plus ?
De quelle ambiance as-tu besoin ? De la musique ? Travailler dans un café ? Au calme à la maison ?
Préfères-tu commencer par les grosses tâches pour t’en débarrasser, ou alors par les petites pour te mettre dans le bain ?
Que dois-tu faire avant de pouvoir te mettre au travail ? (Ménage, emmener les enfants à l’école, séance de sport, promener le chien…)
Dans ton travail, qu’est-ce qui te fait te sentir bien ?
Ces petites questions, elles vont te permettre de mieux comprendre ton fonctionnement. Par exemple, si à la question 3 tu réponds que tu ne peux pas rester concentrer plus de 45 minutes, peut-être que le pomodoro peut être intéressant pour toi. Si tu peux rester concentré des heures, le pomodoro ne te concernera pas du tout.
La meilleure méthode pour toi
Maintenant que tu comprends ton fonctionnement, et en prenant en compte les petits éléments que je t’ai glissés dans cette newsletter, il est temps de commencer à définir la meilleure méthode pour toi, celle qui te conviendra.
S’il y a bien une notion que j’affectionne particulièrement, c’est celle de « Feel-good productivity » développée par Ali Abdaal (lien du livre en fin de newsletter, dans la caisse à outils).
Ce que dit le livre, globalement, c’est cela :
Et si le secret de la productivité n’était pas la discipline, mais la joie ?
Si finalement, ce qui te rend productif, ce n’est pas le fait d’utiliser notion ou une technique plutôt qu’une autre, mais surtout la joie que tu vas en dégager ?
À mes yeux, un travail productif, c’est un travail qui te fait vibrer.
C’est là que la notion de contre-courant prend tout son sens.
Dans des moments où beaucoup peuvent parler de Notion, d’Obsidian, de l’intérêt n°1 de posséder le dernier MacBook ou d’avoir un second cerveau, rappelle-toi ce qui te fait vibrer.
Ainsi, non seulement tu arriveras à peaufiner TA méthode, mais en plus de cela, tu ne plongeras pas dans des promesses marketing prônant une productivité accrue ou je ne sais quoi encore. Car, ce qui définit ta productivité, c’est ta joie au travail. Et ça, aucun marketing ne pourra agir dessus.
Conclusion
La conclusion de cette newsletter ? C'est qu'il y a de la magie, mais pas de recette magique pré-fabriquée.
La magie, tu dois la trouver. La magie, c'est ce petit truc pétillant qui te donnerait envie de travailler.
La recette ? C'est ton système. Mais ton système, il t'est personnel. C'est le tien.
Et, même si tu t'inspires grandement du système d'un autre, il y aura toujours ta petite touche qui viendra le rendre particulier. Donc, non, il n'y a pas de recette pré-fabriquée, seulement des recettes au goût de chacun.
On touche à la fin de cette newsletter et on se quitte avec une petite question à laquelle j'ai hâte d'avoir ta réponse :
Quelle méthode as-tu déjà essayée, mais qui n’a pas fonctionné pour toi ? Qu’as-tu appris sur toi-même ?
🛠️ Caisse à outils
Le livre “Feel-good productivity” de Ali Abdaal pour reprendre en main ta productivité tout en te sentant bien : clique-ici.
Le livre “Construire un second cerveau” de Tiago Forte : juste ici.
Une vidéo résumé du livre “Construire un second cerveau” de Tiago Forte : c’est là.
On m'avait dit de traquer mon temps et toutes les tâches avec l'appli Toggle que je faisais dans la journée et de tout planifier.
Ça n'a créé que de l'anxiété et du stress en plus donc j'ai vite arrêté.
Merci pour cette newsletter ! En effet, on m'a vendu des années durant la "methode pomodoro" et en effet, quand j'arrive à être enfin productive et surtout concentrée, hop ! Ça sonne !
En ce moment je teste de "nouvelles méthodes" car j'ai un cadre de travail imposé (open space, sans cesse derangée par les collègues ou des étudiants) et je deviens de plus en plus aigrie 🥲.
Je chéris tellement le moment où j'ecris seule et dans le silence le matin...
Je crois que je ne suis juste pas faite pour l'open space finalement...peu importe la méthode. Alors merci de m'avoir ouvert les yeux 🙂